Bonjour aider moi svp pour une rédaction en français: Voici quelques années, vous avez vécu un naufrage, tandis que vous étiez à bords d'un navire. Raconter, co

En 1814, une frégate naviguait sur l'eau. Le soleil brillait haut dans le ciel et il n'y avait pas de tempêtes en vu. Un ancien officier de l'Ancien Régime avait les commandes en main. Il n'avait pas navigué depuis plus de vingt ans, mais il nous assurait qu'il tenait la situation sous contrôle. Nous avions tous une extrême confiance en lui et par conséquent, nous l'avions laissé faire. Dû à son incompétence, nous avons échoué sur un banc de sable. Malgré ce drame, je trouvais le paysage magnifique. L'eau était claire comme de l'eau de roche, j'y voyais même mon propre reflet. J'essayais de ne pas trop faire attention aux autre naufragés qui se disputaient. Tous occupés à chercher un coupable à mépriser. Je trouvais que ce raffut n'était en rien nécessaire. On était tous dans la même galère, on aurait dû plus que jamais s'entraider à la place de s'enfoncer. Tout d'un coup, on voyait des chaloupes naviguer vers nous. On était tous tellement chanceux de pouvoir être sauvés! Malheureusement, il n'y avait pas assez de chaloupes pour que tout le monde puisse embarquer. Les plus forts ont réussi à avoir une place. Moi, je faisais partie des plus faibles. En voyant les chaloupes s'éloigner de ce banc de sable, je voyais le visage des naufragés restants se décomposer tout doucement. L'espoir que les chaloupes nous avaient apportées a disparu aussi vite qu'il est apparu. Par chance, nous avions un camarade extrêmement positif à nos cotés. Il a réussi à nous rendre le sourire et à motiver les troupes pour construire un radeau, un moyen d'évasion. Ce n'était pas très humanitaire de couper un aussi beau cocotier pour en créer un radeau, mais pour une fois c'était pardonnable. Si le cocotier aurait eu une âme, je suis sûr qu'il aurait voulu se sacrifier pour la bonne cause. Le voyage sur le radeau a duré 13 jours. C'étaient les treize jours les plus pénibles de ma vie. La faim était inévitable, on mourrait de soif. On avait qu'une chose en tête: se nourrir. Tout le monde était tellement sur les nerfs qu'ils se disputaient tous sans cesse. Je mourais d'envie de leur dire d'arrêter, que tout ça ne mènerait à rien, mais j'étais trop affamé. Ma bouche était trop sèche. Mon estomac souffrait tellement. Je souffrais. Un de nos camarades nous avait lâché. Ce n'était pas le seul, d'autres ont suivi. Pour éviter de mourir à leur tour, certains ont décidés de se nourrir de leurs amis. Ce naufrage nous a conduit tout droit vers le cannibalisme, et les conditions m'y ont également forcées. Je me sentais si sale de devoir le faire, mais je n'avais pas d'autre choix. Le voyage terminé, nous sommes enfin arrivés à terre. Nous étions sauvés. Les quinze plus forts de la troupe. Nous étions soulagés, mais aussi gravement traumatisés par le calvaire qu'on vient de vivre.

(P.S.: Cette histoire est principalement inspirée du tableau "Le Radeau de la Méduse" et de l'histoire qui se cache derrière.)